Le Kenya, terre d’incroyables safaris : comment le tourisme contribue à préserver la faune sauvage

Le Kenya, terre d’incroyables safaris : comment le tourisme contribue à préserver la faune sauvage

Une faune en danger

Le Kenya est connu pour sa riche faune sauvage, en particulier les « Big 5 » : les lions, les léopards, les éléphants, les rhinocéros et les buffles. Cependant, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), quatre de ces espèces sont menacées de disparition ou sont classées comme vulnérables. Par exemple, la population d’éléphants d’Afrique a diminué de 60% au cours des cinquante dernières années. Les principales causes de cette diminution sont le braconnage, la destruction de leur habitat et le réchauffement climatique. En conséquence, la faune sauvage du Kenya connaît une diminution significative de sa population.

Oryx devant le Mont Kenya © David Clode / Unsplash

Les conservatoires en Afrique australe

Pour préserver les espèces animales, des conservatoires ont été créés au Kenya et en Afrique australe. Ces zones protégées, appelées « conservancies », visent à conserver les ressources naturelles et à sauvegarder les espèces qui y vivent. Elles sont gérées par des propriétaires privés ou des communautés locales et offrent des opportunités de recherche scientifique, d’éducation et de loisirs.
L’un de ces conservatoires est la Mount Kenya Wildlife Conservancy (MKWC), située sur les pentes du Mont Kenya. Financée en partie par le Fairmont Mount Kenya Safari Club, cette réserve abrite plus d’une centaine d’espèces animales, dont certaines en voie de disparition. La MKWC a pour objectif de protéger la faune sauvage tout en impliquant les communautés locales. La sensibilisation des enfants est également une priorité, afin de les éduquer sur l’importance de préserver chaque animal.

Un bongo à l’orphelinat du MKWC © DR

Sauver les espèces menacées

La MKWC mène plusieurs actions pour sauver les espèces menacées. Par exemple, en partenariat avec le Kenya Wildlife Service (KWS), elle participe au programme de restauration des habitats naturels des bongos, une espèce d’antilope endémique au Kenya. Grâce à la plantation d’arbres, le nombre de bongos dans la réserve a augmenté, alors qu’il en reste moins de 100 à l’état sauvage dans le monde.
La MKWC s’engage également dans la réintroduction des girafes réticulées, une espèce en déclin au Kenya. Après 40 ans d’extinction locale, ces girafes ont été réintroduites avec succès dans la zone protégée de la MKWC.

Le tourisme comme solution

Le tourisme est souvent critiqué pour son impact environnemental, notamment en termes d’émissions de carbone. Cependant, l’expérience de la MKWC soulève une question intéressante : et si les touristes étaient une partie de la solution pour préserver la faune sauvage ?
La crise du Covid-19 a mis en évidence l’importance du tourisme pour la MKWC, qui dépend à plus de 90% des ressources provenant des visiteurs. Cependant, il est essentiel de voyager de manière responsable, en compensant son empreinte carbone et en limitant le tourisme de masse.

A propos

Passionnée de voyage depuis toujours, je pense qu'il n'est pas utile de partir loin et longtemps pour profiter de vacances exceptionnelles

Laisser un commentaire